The number of threats to international peace and security has increased in recent years, with the emergence of new sources of tension and new forms of conflict. These threats are complex and create situations of insecurity at a time when regional frameworks and international mechanisms for effective crisis and conflict management and response have been significantly weakened. In the perspective of development of innovative and resilient mechanisms capable of adapting to the complex challenges of our time, H.E.Mr. Faure Essozimna GNASSINGBE, Togolese diplomacy is launching the Global Peace and Security Alliance (GPSA) initiative within the framework of the Lomé Peace and Security Forum, in partnership with several other forums around the world that are also committed to peace and security. ———————————————————————————————————————–
Prof. Robert Dussey to the Fourth Aswan Forum for Sustainable Peace and Development
The président of LPSF, Prof. Robert Dussey, Minister of Foreign affairs of Togo took part to the fourth edition of the Aswan Forum for Sustainable Peace and Development, titled “Africa in a Changing World: Re-Envisioning Global Governance for Peace and Development” on 2 and 3 July 2024, in Cairo, Egypt. The Forum welcomed African leaders and key figures who came together with the aim of advancing conflict prevention, peace building and strengthening the links between peace and development. At a time of unprecedented challenges to peace and security in Africa and globally, the fourth edition of the Aswan Forum seeks to advance African perspectives on re-envisioning global governance for peace and development, in a dialogue with partners, in anticipation of the “Summit of the Future”. The only way we can find peace and development in our countries is if our leaders decide not to act in their own interests, but in the common interest of our people in our countries.@AswanForum @CairoPeaceKeep #Africanophonie#APA #AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress… pic.twitter.com/91timPHT5e — Robert Dussey (@rdussey) July 2, 2024
Global Security Forum 2024 in Doha
The 2024 Global Security Forum took place from May 20-22 in Doha, Qatar. The theme of this year’s forum is Strategic Competition: The Complexity of Interdependence. The conference has address today’s global security challenges within the context of strategic competition while assessing both risks and opportunities that result from complex interdependence. This year’s forum include discussions on topics such as: supply chain management; climate change as a threat multiplier; energy security; essential technologies such as high-end semiconductors; food insecurity; and the practice of hostage-taking by state and non-state actors; among other related topics. The 2024 forum was also attended by Prof. Robert Dussey, Minister of Foreign Affairs, Regional Integration and Togolese Abroad, and President of the LPSF, who had a discussion on Africa’s current geopolitical landscape with Ambassador Dr. J. Peter Pham, Emeritus Researcher at the Atlantic Council. A video extract of the discussion between Prof. Dussey and Dr. Pham
Ministerial meeting of the African Political Alliance in Bamako, Republic of Mali
1. In line with the pertinent conclusions drawn from the first Ministerial Conference of the African Political Alliance (APA), held in Lomé, Togolese Republic, on May 3, 2023, ministers of Foreign Affairs and representatives from member states of the APA, as well as observer states, convened on March 15,2024, in Bamako,Republic of Mali, on the sidelines of the West Africa regional conference, preceding the 9th Pan-African Congress. 2. The African Political Alliance was launched at the initiative of the Togolese Republic as a framework for enhanced consultation and dialogue among African nations committed to the ideals of pan Africanism and determined to work towards a politically strong, independent, unencumbered, non-aligned Africa capable of playing an active role in global governance. 3. The opening ceremony and meeting proceedings were presided over by H.E. Prof. Robert DUSSEY, Minister of Foreign Affairs, Regional Integration, and Togolese Abroad. 4. The ministerial meeting primarily focused on the examination and consolidation of the draft Charter of the African Political Alliance. 5. Following the review of the agenda items,the States reaffirmed their commitment to a self-assured and sovereign Africa, better represented and fully assuming its responsibilities on the international stage in a context of profound upheaval and unprecedented decentralization in modern human history. 6. States reiterated their commitment to speak with one voice where necessary, promote the ideals of pan-Africanism, strengthen solidarity among member states, defend the sovereignty and interests of member states, combat any form of external interference, support each other politically, diplomatically, economically, in the promotion of peace and the fight against terrorism, amplify Africa’s voice and positions, and enhance its role in international forums. 7. The next Ministerial Conference will take place in Lomé and will focus on finalizing and adopting the Charter of the African Political Alliance. Done in Bamako, March 15, 2024
Le 9ème Congrès panafricain se tiendra à Lomé du 29 octobre au 02 novembre 2024
Le 9e Congrès panafricain aura lieu dans la capitale togolaise, Lomé, du 29 octobre au 02 novembre 2024. L’annonce a été faite le 04 décembre 2023 à Pretoria par le Chef de la Diplomatie togolaise, S.E. Professeur Robert DUSSEY, au cours de la Première réunion régionale Afrique australe préparatoire à ce 9e Congrès. L’événement annoncé depuis plusieurs mois, réunira les Africains du continent, de la diaspora, et les afrodescendants autour du thème « Renouveau du panafricanisme et le rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir« . En attendant ce grand rendez-vous de Lomé, plusieurs conférences préparatoires se dérouleront dans chacune des régions du continent.
Première Conférence régionale de l’Afrique Australe du 9ème Congrès panafricain de Lomé 2024
Le Togo s’apprête à accueillir l’année prochaine le 9ème Congrès panafricain. Après le lancement officiel effectué en mai dernier à Lomé, les préparatifs ont désormais débuté. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, est à cet effet, depuis le 04 décembre 2023 à Prétoria (Afrique du Sud), où se déroule la Conférence préparatoire régionale de l’Afrique Australe. L’activité, qui est l’une des six du genre prévues dans les différentes régions, est placée sous le thème : « Panafricanisme, sciences, savoirs et technologie ». L’objectif est d’établir des ponts institutionnels entre les pays de la région australe et leurs diasporas en prélude au rendez-vous de Lomé, de plancher sur des propositions concrètes à soumettre lors du Congrès, ou encore de faciliter la coopération Sud-Sud dans les différents volets de la thématique retenue. Aux travaux qui se sont achevés ce mardi 05 décembre, succèderont cinq autres conférences régionales. Pour rappel, le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).
Déclaration de la première édition du “Lomé Peace and Security Forum”
Nous, participants et parties prenantes, réunis à l’occasion de la première édition de Lomé Peace and Security Forum, tenue les 21 et 22 octobre 2023 à Lomé, en République Togolaise, sur le thème <<Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique? >> Guidés par les principes et idéaux de la démocratie et les Résolutions pertinentes des Nations Unies, en particulier les Résolutions A/RES/55/96 du 4 décembre 2000 et A/RES 16217 du 13 décembre 2007 de l’Assemblée générale ainsi que les Résolutions du Conseil des droits de l’homme notamment les Résolutions A/HRC/RES/19/36 du 23 mars 2012 et A/HRC/RES|34141 du 24 mars 2017; Considérant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté le 16 décembre 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes adoptée le 18 décembre 1979; Considérant la Note d’orientation du Secrétaire général des Nations Unies sur la démocratie du 08 septembre 2009 et celle relative à l’aide à la consolidation de l’État de droit d’avril 2008; Considérant l’Acte constitutif de l’Union Africaine adopté à Lomé le 11 juillet 2000, en particulier ses articles 3 et 4 relatifs à la promotion des principes et des institutions démocratiques, des droits de l’homme et des peuples, la bonne gouvernance, la participation populaire et l’État de droit; Considérant également la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance adoptée à Addis-Abeba le 30 janvier 2007, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples adoptée à Nairobi le 1″‘ juin 1981, l’aspiration 3 de l’Agenda 2063 adopté à Addis-Abeba le 31 janvier 2015, la Déclaration de Lomé sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement adoptée le 12 juillet 2000 ainsi que la Déclaration sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement adoptée le 28 mai 2022 à Malabo; Ayant à l’esprit le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine, les différents communiqués des réunions de ce Conseil sur les transitions en Afrique, en particulier le Communiqué PSC/PR/COMM.1152 (2023) du 23 mai 2023 sur la transition au Tchad, le Communiqué PSC/PR/COMM.1162 (2023) du 20 juillet 2023 sur l’exposé actualisé de la situation au Sahel et le Communiqué PSC/PR/COMM.1172 (2023) du 31 août 2023 sur la situation au Gabon suite au changement de régime; Prenant en compte le Communiqué final de la première conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA) tenue le 03 mai 2023 à Lomé, notamment les paragraphes 29 et 30 qui soulignent la nécessité pour les Nations Africaines de renforcer leurs liens de solidarité, leurs relations de coopération et d’explorer les voies endogènes de financement de la lutte contre le terrorisme qui constitue un véritable danger pour la démocratie sur le continent; Préoccupés par l’état de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique malgré les progrès réalisés ces trois dernières décennies sur continent en matière de gouvernance et de conduite des affaires publiques; Préoccupés également par les menaces auxquelles sont confrontées les démocraties aussi bien en construction que les mieux établies; Constatant avec préoccupation que le déphasage entre les promesses de la démocratie et la réalité de la gouvernance en Afrique crée et renforce le scepticisme des populations vis-à-vis de la démocratie qui doit être perçue comme un processus, un projet inachevé et perfectible et non comme un acquis; Reconnaissant la nécessité d’œuvrer au renforcement de l’État de droit, de la justice, des institutions démocratiques, d’une gouvernance participative et inclusive sur le continent, y compris Ia reddition des comptes Convaincus du rôle important de I’État de droit dans la pacification durable des relations sociales et dans le maintien des rapports réguliers et pacifiques entre les nations Conscients que la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme n’est pas incompatible avec la démocratie, les droits de l’homme, l’État de droit; Fermement convaincus que la démocratie demeure le moyen par excellence pour assurer la paix, le progrès humain et le développement durable en Afrique; Réaffirmant que le premier des droits de l’homme et des peuples est le droit au développement Gardant à l’esprit les aléas, les incertitudes et les situations imprévisibles propres aux transitions politiques tout en étant persuadés que celles-ci pourraient aussi constituer une occasion de transformation structurelle profonde pour les pays concernés et leurs population; Considérant le double défi de rompre avec les changements anticonstitutionnels de gouvernement, d’une part, et de faire des transitions politiques des occasions de consolidation de la démocratie, de construction construction de la résilience de l’État et de renforcement de l’État de droit, d’autre part ; Conscients de la nécessité de bâtir des transitions politiques adaptées à la nature des défis et qui tiennent compte des ressorts profonds et endogènes de nos sociétés afin de mieux adapter les instruments et outils de gouvernance, y compris au niveau des organisations, sous-régionales, régionales et internationales ; Persuadés que le renforcement des transitions vers une gouvernance démocratique dépend fortement de I’adhésion des gouvernements de transition aux principes et idéaux de la démocratie, de l’adoption et de la mise en æuvre des réformes essentielles et indispensables ; Notant la nécessité de maintenir un dialogue constructif avec les pays en transition politique et de les accompagner à I’effet de soutenir la consolidation de la démocratie et, par-delà, le mouvement de démocratisation en Afrique orienté vers l’édification des sociétés ouvertes, pluralistes, tolérantes, libres et fondées sur le droit et des institutions solides ; Saluant la pertinence et I’actualité du thème de la première édition de Lomé Peace and Security Forum qui témoigne de I’intérêt du Togo pour les questions de renforcement de la gouvernance démocratique, de paix et de sécurité en Afrique ainsi que de sa capacité à sortir des sentiers battus pour mettre à l’agenda continental des questions majeures qui déterminent le présent de l’Afrique et son avenir dans un contexte international en mutation ; Déclarons ce qui suit: Les transitions politiques doivent être guidées par les objectifs principaux de renforcement de la gouvernance démocratique, de consolidation de la résilience de l’État, des institutions et de l’État de droit dans un environnement caractérisé par l’émergence de nouveaux défis sécuritaires et Ia résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement où il est indispensable de valoriser les expertises africaines dans la recherche de solutions aux problèmes africains. À cet effet, AU TITRE DU RENFORCEMENT DES TRANSITIONS VERS LA GOUVERNANCE DÉMOCRATIQUE 1. Invitons les gouvernements des pays en transition à orienter résolument leurs actions et la conduite des processus vers la consolidation de la gouvernance démocratique. 2. Appelons à rendre les transitions politiques, qui doivent demeurer des occasions de changements, de réformes audacieuses et de transformations sociopolitiques profondes, plus inclusives et participatives. 3. Appelons en outre les pays en transition à œuvrer à la mise en place d’un cadre constitutionnel garant de l’équilibre des pouvoirs et des libertés fondamentales, respectueux des droits de l’homme et promoteur d’une société plus équitable et du bien-être des citoyens. 4. Invitons à aller au-delà des approches purement formelles des transitions politiques pour en faire de véritables occasions de refondation et de consolidation des acquis démocratiques en tenant compte des spécificités locales et des exigences relatives à la restauration de l’ordre constitutionnel à travers des élections libres, justes, équitables et transparentes. 5. Affirmons que le développement économique, la démocratie, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales sont interdépendants et se renforcent mutuellement. 6. Appelons à œuvrer à la promotion des droits socioéconomiques et culturels des citoyens à l’effet de renforcer la dimension sociale de la gouvernance démocratique. AU TITRE DU RENFORCEMENT DE LA RÉSILIENCE DES ÉTATS, DES INSTITUTIONS ET DE L’ÉTAT DE DROIT DANS UN CONTEXTE D’EXTRÉMISME VIOLENT ET DE TERRORISME 7. Exhortons à bâtir en Afrique des architectures étatiques et institutionnelles solides et fortes capables de résister aux chocs endogènes et exogènes. 8. Appelons à la consolidation du rôle des États à travers le renforcement de leur présence dans toutes les localités de leurs territoires, de la confiance des populations dans les institutions démocratiques et au renforcement de l’Etat de droit. 9. Appelons également à s’attaquer aux facteurs de fragilité et de vulnérabilité qui nuisent à la résilience des États et des institutions, notamment les conflits internes, les tensions ethniques, le crime transnational organisé, I’extrémisme violent et le terrorisme, les conflits entre États, la cybersécurité et l’insécurité climatique. 10. Exhortons à lutter contre la pauvreté, les inégalités économiques, les
Transitions politiques : A retenir de la déclaration du Forum de Lomé
La 1ère édition du Forum de Lomé sur la paix et la sécurité s’est achevée dimanche. Elle a permis d’aborder largement les transitions politiques et les problèmes de gouvernance démocratique en Afrique. Dans une déclaration ayant sanctionné les travaux nombre de recommandations sont faites aux dirigeants africains. Dans la déclaration officielle, les participants ont fait part de leur préoccupation par rapport à l’état de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique malgré les progrès réalisés ces trois dernières décennies sur continent. Ils ont fait part des menaces auxquelles sont confrontées les démocraties aussi bien en construction que les mieux établies. Ils ont alors fait le constat que le « déphasage entre les promesses de la démocratie et la réalité de la gouvernance en Afrique crée et renforce le scepticisme des populations vis-à-vis de la démocratie qui doit être perçue comme un processus, un projet inachevé et perfectible et non comme un acquis ». Ainsi, ils reconnaissent la nécessité d’œuvrer au renforcement de l’État de droit, de la justice, des institutions démocratiques, d’une gouvernance participative et inclusive sur le continent, y compris Ia reddition des comptes. En effet, les participants au forum de Lomé se disent « convaincus du rôle important de l’État de droit dans la pacification durable des relations sociales et dans le maintien des rapports réguliers et pacifiques entre les nations ». De même, ils se disent conscients que la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme n’est pas incompatible avec la démocratie, les droits de l’homme, l’État de droit. Mais ils sont « fermement convaincus que la démocratie demeure le moyen par excellence pour assurer la paix, le progrès humain et le développement durable en Afrique ». De ce fait, ils réaffirment que le premier des droits de l’homme et des peuples est le droit au développement. Mais le Forum garde à l’esprit les aléas, les incertitudes et les situations imprévisibles propres aux transitions politiques. Et assure que ces transitions « pourraient aussi constituer une occasion de transformation structurelle profonde pour les pays concernés et leurs populations ». A ce sujet, un double défi est considéré : Celui de rompre avec les changements anticonstitutionnels de gouvernement, d’une part, et celui de faire des transitions politiques des occasions de consolidation de la démocratie, de construction de la résilience de l’État et de renforcement de l’État de droit, d’autre part. Les participants font part aussi de la nécessité de bâtir des transitions politiques adaptées à la nature des défis et qui tiennent compte des ressorts profonds et endogènes de nos sociétés. Ceci afin de mieux adapter les instruments et outils de gouvernance, y compris au niveau des organisations sous-régionales, régionales et internationales. « Le renforcement des transitions vers une gouvernance démocratique dépend fortement de l’adhésion des gouvernements de transition aux principes et idéaux de la démocratie, de l’adoption et de la mise en œuvre des réformes essentielles et indispensables », souligne la déclaration ayant sanctionné les travaux. Ainsi, appel est lancé à maintenir un dialogue constructif avec les pays en transition politique et de les accompagner à l’effet de soutenir la consolidation de la démocratie ; et, par-delà, le mouvement de démocratisation en Afrique orienté vers l’édification des sociétés ouvertes, pluralistes, tolérantes, libres et fondées sur le droit et des institutions solides. « Les transitions politiques doivent être guidées par les objectifs principaux de renforcement de la gouvernance démocratique, de consolidation de la résilience de l’État, des institutions et de l’État de droit dans un environnement caractérisé par l’émergence de nouveaux défis sécuritaires et Ia résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement où il est indispensable de valoriser les expertises africaines dans la recherche de solutions aux problèmes africains », ont déclaré les participants à Lomé Peace and Security Forum. Il est donc demandé aux gouvernements des pays en transition à orienter résolument leurs actions et la conduite des processus vers la consolidation de la gouvernance démocratique. Ils sont appelés à rendre les transitions politiques, des occasions de changements, de réformes audacieuses et de transformations sociopolitiques profondes, plus inclusives et participatives. « Appelons en outre les pays en transition à œuvrer à la mise en place d’un cadre constitutionnel garant de l’équilibre des pouvoirs et des libertés fondamentales, respectueux des droits de l’homme et promoteur d’une société plus équitable et du bien-être des citoyens », peut-on lire dans le document. Toutefois, le forum de Lomé appelle à « aller au-delà des approches purement formelles des transitions politiques pour en faire de véritables occasions de refondation et de consolidation des acquis démocratiques ». Il ainsi question de tenir compte des spécificités locales et des exigences relatives à la restauration de l’ordre constitutionnel à travers des élections libres, justes, équitables et transparentes. « Affirmons que le développement économique, la démocratie, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales sont interdépendants et se renforcent mutuellement. Appelons à œuvrer à la promotion des droits socioéconomiques et culturels des citoyens à l’effet de renforcer la dimension sociale de la gouvernance démocratique », peut-on retenir.
Première édition du LPSF, les transitions politiques au cœur des travaux
S.E.Mme Victoire Tomegah-Dogbe, la Première ministre du Togo a ouvert officiellement le 1er Forum de Lomé sur la paix et la sécurité. C’était en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simão. Les travaux abordent les transitions politiques et la gouvernance démocratique en Afrique. La rencontre est initiée par le Togo et l’Alliance Politique africaine (APA). Elle enregistre la participation des représentants de gouvernements africains et non africains, des experts de haut niveau, des organisations de la société civile, des universitaires, des médias, des organisations internationales, du monde des affaires et des organisations professionnelles. Les travaux se déroulent sous le thème général : « Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ». Selon la cheffe du gouvernement du Togo, le Forum de Lomé sur la paix et la sécurité ou encore Lome Peace and Security Forum (LPSF) se tient à une période où l’humanité fait face à d’immenses défis de gouvernance de paix et de sécurité privant les pays de perspectives sereines de développement harmonieux. Victoire Tomégah-Dogbé énumère les incertitudes politiques, les menaces sécuritaires ainsi que le vent des crises économiques et financières. « Le présent forum se veut être une opportunité d’échanges éclairés et de réflexions partagées sur la nécessaire appropriation endogène de notre démarche collective de consolidation démocratique. C’est un espace propice à l’éclosion de propositions de pertinence audacieuse et de réalisme », a déclaré Mme Tomegah-Dogbé. Parmi les personnalités présentes, le Commissaire de l’Union Africaine chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité, Léonardo Santos Simão, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, les ministres des Affaires étrangères du Tchad, de Centrafrique, du Burkina Faso et du Mali. Prof Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères a souligné l’engagement de la diplomatie togolaise à œuvrer pour une Afrique pacifique moins vulnérable aux chocs. Tout ceci conformément aux orientations du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. « Dans ce sens le Togo avait lancé avec d’autres pays en mai dernier à Lomé l’Alliance politique africaine (APA) qui est un cadre de concertation, de dialogue politique et d’actions communes fondé sur les liens historiques de fraternité et les principes d’égalité souveraine des Etats, d’indépendance, d’interdépendance et d’unité d’actions », a affirmé Prof Dussey. Le chef de la diplomatie togolaise a précisé que le Forum de Lomé sur la Paix et la sécurité sert de cadre permanent de réflexion en vue de formuler les recommandations réalistes aux décideurs impliqués dans la gestion des crises politiques et sécuritaires du continent. De même, il permettra de fournir un espace pour entreprendre un processus de dialogue et de médiation. Pour cette première édition de Lomé Peace and Security Forum, 5 panels seront organisés. Les participants évoqueront les facteurs de fragilité des institutions étatiques en Afrique ; les défis politiques et sécuritaires qui entravent la transition vers une gouvernance démocratique ; la mise en place d’institutions fortes et l’état de droit en Afrique ; ou encore le rôle des organisations sous-régionales et internationales pour accompagner les transitions. Sans oublier la mobilisation de l’innovation et de l’agilité africaines. A l’issue de cette 1ère édition du Forum de Lomé sur la paix et la sécurité, des propositions et recommandations pertinentes sont attendue par les participants.
Declaration of the first edition of “Lome Peace and Security Forum”
We, participants and stakeholders, gathered on the occasion of the first edition of the Lomé Peace and Security Forum, held on21 and22 October 2023 in Lomé, Republic of Togo, on the theme “How to strengthen political transitions towards democratic governance in Africa?”; Guided by the principles and ideals of democracy and the_rylevant uN Resolutions, in particular General Assembly Resolutions A/RES/55/96 of 4 December 2000 and A/RES/62/7 of 13 December 2007 and Human Rights Council Resolutions, in particular Resolutions A/HRC/RES/19/36 of 23 March 2012 and A/HRC/RES/34/41 0f 24 March 2017; Considering the International Covenant on Civil and Political Rights adopted by the United Nations General Assembly on 16 December 1966 and the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women adopted on 18 December 1979; Considering the United Nations Secretary-General’s Guidance Note on Democracy of 08 September 2009 and the April 2008 Guidance Note on Strengthening the Rule of Law; Considering the Constitutive Act of the African Union adopted in Lomé on 11 July 2000, in particular its Articles 3 and 4 on the promotion of democratiô principles and institutions, human and peoples’ rights, good governance, popular participation and the rule of law; Considering also the African Charter on Democracy, Elections and Governance adopted in Addis Ababa on 30 January 2A07, the African Charter on Human and Peoples’ Rights adopted in Nairobi on 1 June 1981, Aspiration 3 of 2063 Agenda adopted in Addis-Ababa on 31 January 2015, the Lomé Declaration on unconstitutional changes of government adopted on July 12, 2OOO and the Declaration on Terrorism and Unconstitutional changes of Government adopted on 28 May 2022 in Malabo; Bearing in mind the Protocol on the establishment of the Peace and Security Council (PSC) of the African Union, the various communiqués of the meetings of this Council on transitions in Africa, in particular Communique PSC/PR/COMM.1152 (2023) of 23 May 2023 on the transition in Chad, Communiqué PSC/PR/COMM.1162 (2023) of 20 July 2023 on the updated situation in the Sahel and Communiqué PSC/PR/COMM.1172 (2023) of 31 August 2023 on the situation in Gabon following the regime change; Considering the Final Communiqué of the First Ministerial Conference of the African Political Alliance (APA) held on 03 lVlay 2023 in Lomé, particularly its paragraphs 29 and 30 which stress the need for African Nations to strengthen their bonds of solidarity, their cooperative relations and to explore endogenous ways of financing the fight against terrorism which constitutes a real danger for democracy on the continent; Concerned about the state of democracy and good governance in Africa despite the progress made over the last three decades on the continent in improving governance and in the conduct of public affairs; Concerned also by the threats facing democracies both under construction and the more established; Noting with concern that the disconnect between the promises of democracy and the reality of governance in Africa creates and reinforces the scepticism of the people towards democracy that must be perceived as a process, an unfinished and perfectible project and not as an achievement; Recognizing the need to work towards strengthening the rule of law, justice, democratic institutions, participatory and inclusive governance on the continent, including accountability; Convinced of the important role of the rule of law in the lasting pacification of social relations and in the maintenance of regular and peaceful relations between nations; Aware that the fight against violent extremism and terrorism is not incompatible with democracy, human rights, the rule of law; Firmly convinced that democracy remains the means par excellence for ensuring peace, human progress and sustainable development in Africa; Reaffirming That the first of human and peoples’ rights is the right to development; Bearing in mind the hazards, uncertainties and unpredictable situations of political transitions, while being convinced that these could also constitute an opportunity for profound structural transformation for the countries concerned and their populations; Considering the dual challenge of breaking with unconstitutional changes of government, on the one hand, and making political transitions opportunities for strengthening democracy, building state resilience and strengthening the rule of law, on the other hand; Aware of the need to pursue political transitions and adapt it to the nature of the challenges and thus taking into account the deep and endogenous spirit of our societies in order to better adapt the instruments and tools of governance, at all organizational levels, sub-regional, regional and international; Convinced that the strengthening of transitions towards democratic governance depends strongly on the adherence of transitional governments to the principles and ideals of democracy, the adoption and implementation of essential and indispensable reforms; Noting the need to maintain a constructive dialogue with countries in political transition and to accompany them in order to support the consolidation of democracy and, beyond that, the democratization movement in Africa oriented towards the building of open societies, pluralistic, tolerant, free and based on law and strong institutions; Welcoming the relevance and timeliness of the theme of the first edition of the Lomé Peace and Security Forum, which reflects Togo’s interest in issues of strengthening democratic governance, peace and security in Africa and its ability to think outside the box and put on the continental agenda major issues that determine Africa’s present and future in a changing international context; We declare the following: Political transitions must be guided by the main objectives of strengthening democratic governance, strengthening the resilience of the State, institutions and the rule of law in an environment characterized by the emergence of new security challenges and the resurgence of unconstitutional changes of government where it is essential to promote African expertise in the search for solutions to African problems. For this purpose, AS REGARDS TO STRENGTHENING OF TRANSITIONS TO DEMOCRATIC GOVERNANCE 1. We invite governments of countries in transition to resolutely direct their actions and the conduct of processes towards the consolidation of democratic governance. 2. We call for political transitions, which must serve as opportunities to effect change, bold reforms and profound socio-political transformations, more inclusive and participatory. 3. We further call on countries in transition to work towards a constitutional framework that ensures the balance of powers and fundamental freedoms, respects human rights and promotes a more equitable society and